Sergio Marqués

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Sergio Marqués
Illustration.
Sergio Marqués, en 2007.
Fonctions
Président de la principauté des Asturies

(4 ans et 4 jours)
Gouvernement Marqués
Législature IVe
Coalition PPA (1995-98)
URAS (1998-99)
Prédécesseur Antonio Trevín
Successeur Vicente Álvarez Areces
Biographie
Nom de naissance Sergio Rutilio José
Marqués Fernández
Date de naissance
Lieu de naissance Gijón (Espagne)
Date de décès (à 65 ans)
Lieu de décès Gijón (Espagne)
Nature du décès Infarctus du myocarde
Parti politique AP (1977-1989)
PP (1989-1998)
URAS (1999-2012)
Diplômé de Université d'Oviedo
Profession Avocat
Entrepreneur

Sergio Marqués
Présidents des Asturies

Sergio Rutilio José Marqués Fernández, né le à Gijón et mort le à Gijón, est un homme politique espagnol de centre droit.

Il est président de la principauté des Asturies entre 1995 et 1999.

Biographie[modifier | modifier le code]

Formation et parcours professionnel[modifier | modifier le code]

Il étudie le droit à l'université d'Oviedo, où il passe sa licence. En 1972, il s'inscrit aux barreaux d'Oviedo et de Gijón, commençant une carrière d'avocat.

Il devient, l'année suivante, chef d'une entreprise de mécanique sidérurgique à Gijón. Membre de l'Alliance populaire (AP) à partir de 1977, il quitte les Asturies deux ans plus tard pour poursuivre sa carrière. Il exerce ainsi des activités industrielles et commerciales en Amérique latine, ainsi qu'en Catalogne.

Débuts et ascension politiques[modifier | modifier le code]

Il s'installe de nouveau à Gijón en 1985. À peine deux ans plus tard, au cours de l'élection régionale du , il est élu député à la Junte générale des Asturies.

Réélu le , il est désigné président de la commission des Finances, de l'Économie et des Budgets. Il est nommé vice-président régional du Parti populaire (PP) en , puis porte-parole de son groupe parlementaire, alors dans l'opposition, dès le mois d'octobre suivant.

Président des Asturies[modifier | modifier le code]

Pour l'élection régionale du 28 mai 1995, il prend la suite d'Isidro Fernández Rozada en tant que chef de file du PP. Sa formation parvient à totaliser 42,5 % des voix et 21 députés sur 45. Si c'est la première fois que le centre droit s'impose depuis 1983, il ne dispose que d'une majorité relative.

Cependant, du fait de la division des partis de gauche, Sergio Marqués est investi président de la principauté des Asturies le suivant, par 21 voix contre 17 au socialiste Antonio Trevín et 7 abstentions. C'est la première fois que le centre droit gouverne les Asturies[1].

L'étape régionaliste : l'URAS[modifier | modifier le code]

Il est suspendu du Parti populaire le , après plusieurs semaines de conflit avec le premier vice-président du gouvernement et ministre de la Présidence, Francisco Álvarez-Cascos[2]. Ses partisans quittent à leur tour le PP et annoncent le suivant la fondation d'un nouveau parti, régionaliste, libéral et centriste[3].

L'Union rénovatrice asturienne (URAS) est officiellement déposée le [4]. Il en devient membre le [5]. Une semaine plus tard seulement, Sergio Marqués est proclamé président du parti et chef de file pour l'élection régionale du , par 546 voix pour, 2 blancs et 4 nuls lors du congrès fondateur[6].

Avec un score de seulement 7,2 % des voix, l'URAS doit se contenter de 3 députés sur 45. Les socialistes disposant d'une majorité absolue, il cède le pouvoir dès le à Vicente Álvarez Areces. Le scrutin suivant, organisé le , voit le parti s'effondrer à 2,8 % et perdre sa représentation parlementaire.

Aussi, en , il participe avec Xuan Xosé Sánchez, du Parti asturianiste (PAS), à la constitution d'une coalition, l'Union asturianiste[7].

Fin de carrière[modifier | modifier le code]

Cette alliance est un échec puisqu'elle totalise seulement 2,2 % des suffrages exprimés et échoue à entrer à la Junte générale au cours de l'élection du . Sergio Marqués décide alors de se retirer de la vie politique et abandonne, en novembre suivant, la présidence de l'URAS. Il reprend ainsi son activité d'avocat.

Le matin du , il est victime d'un infarctus du myocarde alors qu'il entre dans son bureau de Gijón. Les médecins de l'hôpital où il est transporté ne parviennent pas à le ranimer et il meurt à l'âge de 65 ans[8].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Il est marié et père de quatre enfants.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]